a présidentielle squattant littéralement les médias de toutes parts, j’ouvre à mon tour une nouvelle catégorie dans ce blog consacrée à l’élection présidentielle. Pas de politique ici, ni de débats d’idées sur l’un ou l’autre des programmes, tout simplement une réflexion sur la forme proposée à l’antenne de cette échéance. Je commence donc avec l’irruption de Gérald Dahan dans la campagne électorale au travers de sa dernière imposture.
Coutumier du fait, il a déjà fait ses armes auprès d’autres politiques ou encore de l’équipe de France de football et de la fameuse « main sur le coeur ». Cette fois-ci, sa victime a été Ségolène Royal qu’il a piégé en se faisant passer pour Jean Charest, premier ministre du Québec (pour savoir de quoi il en est précisément, je vous ai mis au bas de cet article, le canular).
Polémique, le mot bien à la mode a une nouvelle fois était utilisé pour parler de cette conversation. Cependant, il est étrange de voir comment un micro phénomène, qui est ni plus ni moins qu’une oeuvre humoristique est légitimé par le biais des médias et des politiques. Ne rentrant pas dans le cadre de déclarations officielles, elle prête à de nombreux commentaires et condamnations en tous genres.
Cette imposture est une preuve de plus de la position figurative donnée à cette élection. Quel pied d’estale accordé à Gérald Dahan, humoriste travaillant (ou plutôt ayant travaillé) pour un magazine quelconque et une radio. Imaginez, la position que les médias lui accordent actuellement est quasi celle d’un challenger politique qui aurait réussi à la faire trébucher ! Est il celui qui doit trancher le débat politique ?
Autre chose troublante dans cette affaire, c’est qu’il est maintenant demandé à Dahan d’équilibrer son travail en piégeant à son tour le candidat de l’autre bord politique. L’humour doit elle être soumise à des principes paritaires ? C’est une position totalement schizophrène du champ média qui demande à chacun à de ces intervenants de maitriser scrupuleusement ses interventions. C’est un peu comme demander aux « Guignols » de critiquer 50 % de son temps la droite et 50 % la gauche ou encore de museler Guy Bedos ou Jean Marie Bigard en période électorale.
La confusion entre les programmes d’information, sociétaires (soumis à des règlementations d’équité puis d’égalité) et humoristiques est telle que les critères de l’un rejaillissent sur l’autre et biaise ainsi une crédibilité qui a du mal à s’installer.
Pour quelqu’un qui se dit ne pas rouler pour un candidat en particulier, je trouve ça amusant…
Entre faire un canular à ******* lui demandant d’envoyer des fleurs à Isabelle Mergault (il prend la voie de Pierre Palmade) et un canular à S.Royal en abordant un thème controversé de la politique extérieur, je trouve que la différence est flagrante…
Et c’est pourquoi Entrevue a viré ce guignol:twisted:
Oui mais comme je l’explique dans l’article, je vois pas en quoi un humoriste doit inévitablement équilibrer ses canulars !
Personnellement, c’est de l’humour donc je vois pas ça comme un élément de décision déterminant, il vaut mieux se concentrer sur les émissions d’informations et de débats et ne pas gonfler la bulle Dahan. (son licenciement d’Entrevue, je ne le vois pas forcément comme une mauvaise chose dans l’absolu :wink:)
Jevais être bref:quel C.. :cry::cry::cry:
Oui mais tu sais comme moi les proportions qui ont suivi cette affaire, ce n’est pas neutre ! Ca influence fortement les gens qui ne regardent pas les débats principaux…
Et le fait de clamer à tout va, via tous les plateaux de télé, qu’il ne roule pas pour Sarkozy est un infâme mensonge à l’image de l’immitateur 👿
Tu sais, le français est têtu et n’aime pas se laisser dicter sa conduite, donc plus le temps passe et plus je me rends compte que les gens agissent en général à l’inverse de ce qui est prévu… Les médias dans ce cas sont une source d’information mais je ne crois pas dans les tribunes ouvertes pour un candidat qui captent de nouveaux électeurs…