@tetedansleposte Parce que les médias se regardent de l'intérieur
as de Mireille Dumas à l’horizon je vous rassure, simplement une petite question que quelques médias essaient d’insinuer dans nos esprits depuis quelques jours et qui m’échauffe quelque peu…
C’est bien évidement en rapport avec l’affaire Cécilia S. qui n’aurait pas voté lors du second tour du scrutin. Sans m’étendre sur le sujet, et si vous souhaitez plus de précisions c’est accessible sur le site rue89.
Ce qui me choque par contre profondément, c’est cette censure que le JDD a été obligé de faire contre sa propre publication. Cela m’énerve pour diverses raisons : tout d’abord l’information divulguée ne fait en rien parti d’une sphère privée car tout un chacun peut consulter les registres de votes dans chaque commune. Donc l’argument qui consiste à dire qu’il s’agissait de protéger la vie privée de madame ne tient pas. Divulguer son vote aurait été diamétralement différent car dans ce cas, c’est une intrusion dans la sphère privée.
Dans ce cas là , pourqui un actionnaire majoritaire se permet-il de contacter un rédacteur en chef pour lui signifier de retirer l’article. Admettez quand même que cette fois-ci le copinage semble être de mise… Je ne crois pas que pareils avantages soient disponibles pour tous.
Cela étant, l’information a filtrée puisque désormais l’affaire est connue de tous, mais le geste est tout de même symptomatique d’une manière de faire inadmissible dans le cadre d’un journal d’information. Il s’agit quand même d’un cas avéré de censure, bien sûr certains diront que l’affaire n’a pas d’importance donc qu’elle soit divulgué ou pas ne changera rien dans leurs vies. Tout à fait ! Mais c’est un cas qui est symptomatique d’une pratique qu’il va falloir d’avantage surveiller.
Mais les médias dans toute cette affaire tendent vers une différenciation quelque peu obscure qui est celle de la vie privée et publique. Car oui, la législation française est heureusement ultra répressive envers les intrusions dans la vie privée mais la distinction entre publique et privée doit être déterminée de manière claire sans quoi des abus seront commis qui occulteront de cette manière ce qui concerne le grand public. Et cette affaire doit ainsi être prise comme un vertissement quand à des catégorisations trop hatives et restrictives !
Tout ceci une nouvelle fois pour démontrer que la télévision et les médias de manière générale ne sont pas des choses anodines mais qu’elles demandent une attention et une connaissance toute particulière pour les interpréter.
Crédit photo : Rue 89
C’est peut être une « petite » affaire. Mais ne dit-on pas « Qui vole un oeuf vole un boeuf? ». La c’est rien, mais va savoir ce qui va passer sous le coup du silence la prochaine fois? Mais si j’ai bien compris, c’est là où tu veux en venir dans ton article.
De toute façon, nous ne saurons jamais tout!
En effet, c’est là que je veux en venir mais cet exemple même si je suis bien d’accord qu’il ne s’agit aps d’une affaire d’état, est symptomatique d’une pratique qu’il faut toujours avoir à l’oeil !