Pourquoi cela nous intéresse moins ?

out comme démocratiquement cette élection en a été le fulgurant exemple, les médias n’en n’ont pas non plus étaient de ferveurs galvaniseurs d’opinions, il s’agit bien sûr du premier tour des législatives 2007.

Les médias qui avaient abreuvés l’élection présidentielle en publiant pléiade de sondages et de divers reportages sur le déroulement de la campagne ont semble-t-il sensiblement levé le pied pour ce second scrutin de printemps. Alors une fois de plus quel est le rôle de la télévision dans ce phénomène. Les journaux ont tout de même consacrés du temps d’antenne à ce scutin, mais pourtant l’intérêt populaire n’y est pas.

Première idée que je trouve à cela, c’est l’absence de personnalités politiques qui incarnent ces mouvances come c’est le cas pour la présidentielle. Il s’agit ici d’un scrutin local qui fait émerger une personnalité non médiatique face aux téléspectateurs. Cela ne peut donc pas fonctionner pour la simple et bonne raison que de nombreuses personnes n’étant pas de la circonscription en question, ne se sentent pas concerner par la discours tenu.

En second lieu, ces personnes qui ne sont pas « populaires » n’ayant pas un reflet médiatique auprès de chacun ne peuvent pas légitimer une position idéologique forte, quand bien même celle-ci est celle de leur partie d’origine. Il faut d’abord que le peuple vous connaisse avant de pouvoir convaincre via vos prises de parole.

Et c’est en cela que cette élection a été moins fédératrice car elle brouille les cartes en faisant appraître bon nombre de nouveaux interlocuteurs qui perturbent le message originel transmis. Par ailleurs, la récurrence et le maintient de l’intérêt populaire est aussi à mettre dans la balance car la campagne précédente a déjà était longue et iles dur de conserver une grande attention sur une aussi longue période.

Dans une autre perspective, cette baisse d’intérêt est encore une fois, une piste qui justifie la prédominance de l’image à celle du contenu, du charimsme et de la notoriété face à la rationalité. La télévision se nourrit d’images et de personnages (et non de personnes), les discours y sont jetés sans en prendre tout leur sens.