@tetedansleposte Parce que les médias se regardent de l'intérieur
‘est en quelque sorte ce qui se passe actuellement autour de l’ancienne émission de décryptage média « Arrêt sur Images ». Depuis l’annonce de cette éviction, de nombreuses personnes se mobilisent, histoire de faire un joli pied de nez à la direction de France Télévisions ?
Enlevée de l’antenne car elle semblait vieille et usée, il semble que les derniers soubressauts que produit ASI dans le PAF ne sont pas tant le signe grabataire d’une émission a envoyer au cimetière des éléphants. Une pétition qui gonfle à vue d’oeil, une possibilité de reprise par delà les Alpes, la mobilisation des enseignants et de tout à chacun, cela laisserait il quasiment croire que la direction de France Télévisions aurait elle mal agit ?
Le téléspectateur lambda que l’on dit si souvent prostré devant la boîte à images a cette fois-ci semble-t-il prit conscience qu’un objet de critique qui pagaie à contre courant est souvent bien utile malgré les torpillages dont il fait l’objet.
Mais ce mouvement n’est il pas non plus la prise de conscience populaire et dramatique que les médias sont des objets puissants et qu’ils peuvent de ce postulat être tenants de beaucoup de choses ? Amorcé dans la campgane électorale, ce mécontentement général, ne semble pas avoir de répercussions dans les hautes sphères dirigeantes.
Et puis dans mon petit cheminement que je fais par rapport à l’arrêt de l’émission, elle me semble également aller à contre courant de l’esprit de la télévision actuelle, qui de plus en plus fait appel à des experts qui décryptent, analysent, commentent les faits et la société en général. Et dans ce cas précis, pour ce qui concerne la télévision et une interprétation de ce qu’elle produit, on la musèle, à un instant où comme je l’ai déjà mentionné la suspicion se fait grandissante. Alors bien sûr les chances de revoir cette émissions se comptent sur aucun doigt d’une main mais, cela induit de nouveau que chacun doit toujours adopter un regard critique (dans le sens générique) vis à vis de la télévision et de la non présence de contre pensée en son sein.
N’oubliez pas la pétition.