Secret Story act 1

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e nouvel ersatz de la télé réalité assimilé cousin de « Loft Story » vient d’apparaître sur nos écran sous le nom « Secret Story ». Déclenchant comme à l’acoutumé bon nombre de réflexions en tous genres, je vais au fil de quelques articles, tenter de mettre en lumière certains aspects de cette émission, premier point de réflexion, les génériques et le décor.

Sans même chercher à comprendre les raisons d’être de ce jeu et l’intérêt qu’il peut produire, je me suis uniquement attaché à regarder le générique de l’émission hebdomadaire et de la quotidienne.

>> Générique émission hebdomadaire (lancement de l’aventure)
>> Générique émission quotidienne

A première vue pas de grands changements dans ces présentations qui ne diffèrent pas fondamentalement de ce que les autres émissions du genre nous proposent. A la différence près, que l’on découvre dans les deux génériques comme une instance supérieure qui cette fois-ci semble être douée de parole et qui explique de manière sommaire les règles de ce jeu. C’est fois-ci, la caméra devient membre à part entière du dispositif et ne représente plus seulement un dispositif passif. Elle montre, mais elle dicte aussi. Dans les génériques proposés, les gros plans sur l’oeil montrent toujours qu’il est à l’affût de tout et de tous puisqu’il est extrêmement mobile ne ratant rien. Fini l’oeil à la « Loft Story » qui fonctionnait comme un vulgaire objectif photographique.

Pour ce qui est du premier générique de lancement de l’émission, il n’apporte pas de grandes explications et va changer pour la prochaine soirée (maintenant que les candidats sont connus).

Ce qui est largement plus intéressant, c’est le générique de la quotidienne qui regorge d’évocations. En premier lieu, les personnages sont tout d’abord symbolisés par des silhouettes lambda, faisant tout d’abord croire que les participants sont des personnes choisies au hasrad parmi la population. Réflexion tempérée tout de même par la forme des silhouettes qui sont plus représentatives d’un public de jeunes adultes répondant aux standards physiques qu’autre chose. Ensuite, c’est comme d’habitude la présentation de chacun des participants se déhanchant avec uniquement leurs prénoms de cités. Enfin, par pour tous, puisque les « triplées » eux n’ont pas le droit de faire citer leurs prénoms et le générique nous les classe joliment comme étant « triplées » !

Dans ces petites évocations des participants, deux choses m’interpellent. En premier lieu, derrière chacun d’eux se dessine toujours un angle de mur sur lequel vient s’inscrire les prénoms. Un coin de mur en effet, histoire de symboliser le fait que l’on souhaite protéger son secret du regard d’autrui (drôle d’évocation dans une émission basée sur le voyeurisme absolu du public). Par ailleurs, et vous l’aurez certainement remarqué, certains yeux des candidats se transforment et ressemblent étrangement à l’oeil symbole de « Secret Story ». Pourquoi, comment, difficile à déterminer. En tous cas, ils sont dans le générique que je vous propose seulement 5 a posséder ce trait caractéristique.

Enfin, le générique se termine et c’est au tour de l’arrivée de Benjmain Castaldi d’apparaître à l’écran. Là encore, les évocations sont nombreuses avec une postuire retournée fixant multitude d’écrans. Benjamin serait il au final l’incarnation physique de cet oeil et qui via sa prosture serait le grand manitou de cette émission. Sa position le laisse largement penser et renforce par ailleurs l’idée que la notion de télé réalité est morte et bien entérrée. Le Big Brother les surveille et influe sur leurs faits et gestes.

Un dernier petit mot concernant le plateau. Voici quelques captures faites du plateau de l’hebdomadaire et de la quotidienne (1, 2, 3). A noter que dans les deux cas, l’oeil énorme est toujours présent scrutant tout ce qui se passe. Le plateau de la grande émission est quant à lui somme toute banal ne dénotant pas de trouvailles par rapports aux versions antécédentes. Celui de la quotidienne est quant à lui représentatif d’un vrai centre névralgique avec tous ces écrans de partout, de manière à tout contrôler. On se croirait quasi dans le cerveau du concept « Big Brother » qui reçoit toutes les images du jeu avant de restituer uniquement celles qui lui semble les meilleurs. Le plateau renvoie tout à fait c’est esprit de stratégie mais aussi d’omniscience et de perfectionnisme du voyeurisme que j’avais évoqué au sujet du logo il y a peu.

Bref, à la seule vue des génériques et de quelques images du plateau, la couleur est annoncée et l’on sent que cette version veut sensiblement s’approcher des versions plus rudes proposées par delà nos frontières. A confirmer dans le déroulement du jeu…

Sources : Jean Marc Morandini (photos) ; Imédias (photo) ; Médias.lenodal (génériques)

Un commentaire

  1. 😎 tro cool secret story on peut fer lamourr et tout

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