Le net a tremblé, MJ est parti

epuis un peu plus de 24 heures, l’Internet est en ébullition depuis l’annonce de la disparition de Michael Jackson, jamais le réseau mondial n’avait été pris d’assaut de cette manière, entrainant ici et là des ralentissements et des saturations. Les limites de l’Internet ont été approchées…

Ici, vous ne trouverez aucune information concernant la vie, l’Å“uvre ou la disparition de Michael Jackson, ce n’est pas le lieu et de très nombreux autres sites vous abreuveront d’informations.

Ici, je souhaite mettre en avant, comment Internet a-t-il dû gérer cet afflux massif, le plus important de toute l’histoire de la toile. En quelques informations tout d’abord : entre 2h40 et 3h15 (heure locale), la requête Michael Jackson est classée « dangereuse » par Google, considérée par son système comme une attaque pirate et renvoie vers une page d’erreur. Le site Twitter a vu son trafic exploser lui aussi : 66 500 mises à jour pour 100 000 connections par heure pour Michael Jackson. Wikipédia, CBS, NBC, MSNBC, AOL mais aussi Yahoo ont connu des affluences considérables. A tel point que le taux de disponibilité de ces sites (qui savent à l’ordinaire gérer un trafic important) est tombé de 100 % à 86 % !

Un exemple singulier, inédit qui nous fait réfléchir sur le rapport que le public entretient avec un média tel qu’Internet. En effet, cet évènement a été relayé par tous les médias du monde, qu’il s’agisse de la télévision, des radios, de la presse, etc. mais aucun d’eux ne s’est trouvé bridé dans sa disponibilité. Seul Internet a connut des baisses dans sa capacité à proposer, c’est un peu comme si durant cette courte période le Web a montré un visage organique, c’est à dire qu’il y a eu existence d’une vraie relation directe de cause à conséquence. De très nombreuses personnes cherchent à obtenir la même information, le système ralentit. Dans les autres médias, cela n’existe pas ou en tous cas pas dans une relation avec autant d’intéractivité.

De cet exemple, il s’agit de considérer les médias dits traditionnels dans leur posture d’offre alors qu’Internet par l’intermédiaire du système des moteurs de recherche est un média de demande.  Une télévision, une radio vont proposer des rendez-vous dans lesquels venir chercher ces informations, le Web est intemporel, ne possède pas de hiérarchie et propose à tous, tout le temps, toutes les possibilités.