Le pape à l’heure médiatique

Alors que l’on pense que l’Eglise Catholique est parfois une institution hors du temps présent et qui a du mal à être en phase avec son époque, il demeure que certaines règles très contemporaines ont pourtant réussi à trouver toute leur place auprès du saint siège.

Hier soir, aux alentours des 19h-19h15, alors qu’une mouette avait pour l’heure fait lamentablement l’actualité vaticane du jour (avec ma mise en ligne de ce grotesque compte twitter @sistineseagull), la petite cheminée de l’église Sixtine s’est mise à émettre une fumée blanche signe que le conclave avait réussi à élire son nouveau Pape.

Dans une élection aux deux tiers, l’élection pouvait se dérouler pendant cinq jours (dans un premier temps) à raison de quatre votes par jour. Et voilà que parfait hasard (ou miracle diront certains dans pareilles situations), le verdict tombe aux environs de 20h, instant médiatique saillant s’il en est puisque dans de telles conditions, la couverture va être massive dans les JT du soir en Europe et Afrique, ceux du petit matin en Asie, Océanie et offrir une large couverture l’après-midi et la soirée pour l’ensemble du continent américain.

Ainsi, ce curieux hasard coïncide parfaitement avec un temps médiatique mondial optimal. Comme quoi, quelques soient les puissances spirituelles invoquées, le pouvoir et le temps médiatiques demeurent plus forts que beaucoup d’autres croyances.